Les maisons de Nouvelle-France
Les premières maisons construites en Nouvelle-France étaient en bois. Vers la fin du 17e siècle, le nombre de maisons de pierres des champs augmente et se répand à travers la colonie.La plupart des maisons familiales ont un ou deux étages et au moins une grande cheminée qui sert à chauffer la maison et à cuire les aliments.Les vitres – Le transport des vitres de grande taille n'étant pas encore possible, on apporte de France de petits carreaux de verre qu'on assemble pour construire les fenêtres à carreaux. Les gens qui n'en ont pas les moyens, se contentent de mettre du papier ciré ou huilé dans les carreaux. On ne voit pas à travers, mais ils laissent filtrer les lueurs du soleil.L'éclairage – Il fait sombre dans les maisons. On s'éclaire à la chandelle ou à l'huile de baleine, de phoque ou de marsouin.L'hygiène – Il n'y a pas de brosses à dents, ni de dentifrices à cette époque. Les gens perdent leurs dents très tôt. Il n'y a pas de baignoires. L'été, on se baigne dans le fleuve, les rivières, les lacs ou les ruisseaux. Les gens se lavent à la main avec de l'eau réchauffée dans la cheminée ou sur le poêle. Il n'y a pas de toilettes dans les maisons. On utilise des sceaux qu'on vide à côté de la maison. Quand il y en a, on utilise des toilettes aménagées à l'extérieur des maisons. Elles ne sont ni éclairées, ni chauffées et on n'y trouve pas de papier.Le chauffage – L'hiver, les maisons canadiennes sont très froides et le chauffage excessif dans la cheminée augmente les risques d'incendie qui sont très nombreux. Les premiers poêles de fonte seront importés de France à la fin du 17e siècle et seuls les plus riches pourront en acheter. Les jours de grand froid, les gens se rassemblent autour de l'âtre où même l'encre peut geler. C'est ce que raconte le père Paul Le Jeune, en 1633, deux ans avant l'arrivée de Pierre Boucher :
« Il m'est arrivé qu'en écrivant fort près d'un grand feu, mon encre gelait, et par nécessité il fallait mettre un réchaud plein de charbons ardents proche de mon écritoire, autrement j'eusse trouvé de la glace noire au lieu de l'encre (...) J'ai souvent trouvé de gros glaçons attachés le matin à ma couverture, formés du souffle de l'haleine; et m'oubliant de les ôter le matin, je les trouvais encore le soir. »
Les meubles – Même si on importe des meubles et que des ébénistes vont s'établir en Nouvelle-France, les pionniers du 17e siècle construisent leurs propres meubles. Ce sont principalement des lits, des armoires, des tables, des coffres, des bancs et des chaises.
« Il m'est arrivé qu'en écrivant fort près d'un grand feu, mon encre gelait, et par nécessité il fallait mettre un réchaud plein de charbons ardents proche de mon écritoire, autrement j'eusse trouvé de la glace noire au lieu de l'encre (...) J'ai souvent trouvé de gros glaçons attachés le matin à ma couverture, formés du souffle de l'haleine; et m'oubliant de les ôter le matin, je les trouvais encore le soir. »
Les meubles – Même si on importe des meubles et que des ébénistes vont s'établir en Nouvelle-France, les pionniers du 17e siècle construisent leurs propres meubles. Ce sont principalement des lits, des armoires, des tables, des coffres, des bancs et des chaises.
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